🎬 Intervistar fait peau neuve ! 🎬

Découvrez la nouvelle version de notre newsletter, toujours plus riche et inspirante, pour vous guider à travers la multitude de propositions des cinémas. Chaque édition vous offrira des éclairages et des recommandations pour nourrir votre passion du septième art. Mais pour continuer à explorer ensemble ces horizons cinématographiques, nous avons besoin de vous ! En faisant un don, vous soutenez une publication indépendante dédiée au plaisir du cinéma et à son partage. Rejoignez-nous et contribuez à faire vivre cette aventure cinéphile ! ✨🎥

Des films à 1€ à la Cinémathèque pour les étudiants

Cette semaine, à l’occasion de la rétrospective Darren Aronofsky, Intervistar met en avant une heureuse initiative de La Cinémathèque: les films à 1 € pour les étudiants. Le réalisateur de Black Swan, adepte des destins brisés, viendra raconter ses oeuvres-monde du 2 au 9 avril. Une occasion à ne pas manquer tant ce cinéaste complexe aux élans métaphysiques est passionnant à écouter. Ainsi Jeudi 3 avril, Darren Aronofsky viendra présenter The Fountain, grande fresque lyrique avec Hugh Jackman et Rachel Weisz et gros échec commercial qui a failli mettre un terme à sa carrière. Et la séance est à 1€ pour les -26 ans.

En complément de la rétrospective, une rencontre avec Darren Aronofsky suivie d’une séance de signature, aura lieu le Vendredi 4 Avril – 18h00 à Librairie Potemkine (30 rue Beaurepaire – 75010). A revoir en vidéo sur le site, si vous n’êtes pas dispo…

Pour ceux qui ne peuvent pas se rendre à la cinémathèque ou à la librairie Potemkine, rattrappez-vous avec la ressortie pour sa 25e anniversaire de Requiem for a dream, film culte sur l’addiction à la mise en scène virtose. Le film sera visible en salles et en blu-ray UHD le 9 avril.

L’expo Wes Anderson gratuite pour les -26 ans

Chaque deuxième jeudi du mois, la Cinémathèque est réservée au 18-25 ans de 18h à 21h. Jeudi 10 avril aura lieu le premier Jeudi jeunes autour de l’exposition Wes Anderson. Une raison supplémentaire pour plonger dans l’univers du cinéaste flamboyant dont la rigueur formelle nous emmène des confins de l’Inde aux fastes du Grand Budapest Hotel. Dans cette exposition sont réunis pour la première fois une centaine d’objets cultes: accessoires de film comme le tableau de Bill Murray dans La vie aquatique, ou les costumes de La Famille Tenenbaum, mais aussi storyboards, carnets de travail, maquettes… Autant d’échantillons de la créaticvité du cinéaste qui bien qu’ayant déployé un univers singulier a su renouveler ses sources d’inspiration. A tester également, l’expérience 3D qui vous permet d’entrer dans les coulisses de L’île aux chiens. Ce jeudi, tout au long du parcours de l’exposition, des points paroles seront proposés par les étudiants de l’École du Louvre.

N’hésitez pas à découvrir en mezzanine , les films et décors de films de stop-motion réalisés par les étudiants de 1ère année de l’École Georges Méliès qui vous invite à explorer l’univers des métiers du cinéma et de l’animation.

La soirée est réservée uniquement aux moins de 26 ans et aux étudiants, sur présentation d’un justificatif à l’entrée des espaces. De 18h à 21h, dernier accès à 19h30 pour une sortie d’exposition à 21h. Réservation en ligne.

A gagner pour les abonnés payants: un tote-bag et des affiches de l’exposition Wes Anderson

Abonnez-vous maintenant

Enfance, mon paradis…

Intervistar vous recommande deux films sortis récemment et encore en salles. L’enfance, au cinéma, c’est l’intensité à l’état pur : des regards qui captent tout, des émotions qui déferlent, des mondes qui se construisent et s’effondrent en un instant. Dans ces récits initiatiques, les jeunes héros sont souvent des témoins lucides du monde adulte, révélant, avec une acuité presque documentaire, les failles et les espoirs d’une époque. La Cache et Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan s’inscrivent dans cette tradition : des films où l’enfance n’est pas un simple motif narratif, mais une clé d’interprétation du réel, un prisme à travers lequel le cinéma explore, encore et toujours, la construction de nos identités. La Cache nous enferme dans le mystère d’une famille baroque et unie autour de secrets. Michel Blanc, en patriarche, y interprète son dernier rôle à l’écran, entouré des lumineux William Leghbil, Dominique Reymond et Liliane Rovère. À l’opposé, Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan réveille les souvenirs tendres et décalés d’un garçon tiraillé entre la ferveur mystique de sa mère et l’aura pop d’une idole. Leïla Bekhti offre une performance magistrale en mère attachante et sublime. Deux films, deux visions de l’enfance, mais une même puissance : celle de nous rappeler que, petits ou grands, on reste marqués à jamais par nos premières batailles et nos premiers émerveillements.

Suivez le garçon!

C’est une aventure folle et originale que nous offrent Zabou Breitman et Florent Vassault avec Le garçon. A partir d’un paquet de photos de famille trouvées en brocante, les deux cinéastes se sont lancés dans une aventure singulière. Florent Vassault a enquêté sur la vie d’un jeune garçon qu’on voit évoluer sur les clichés en partant de micro-indices. Zabou Breitman, quant à elle, a imaginé avec des acteurs 24 heures dans la vie de ce jeune homme. Ils ont entremêlé leurs récits, leurs voix, pour donner naissance à un film hybride mi-documentaire mi-fiction. Le résultat est bluffant: on est autant saisi par la finesse du processus de création que par l’émotion qui se dégage du destin de cet inconnu. Le film est en salles depuis le 26 mars. Ne le manquez pas.

Le bel hommage d’Alfonso Cuaron

“ Je n’ai qu’une seule et unique affiche de cinéma chez moi et c’est celle de Jonas Qui Aura 25 ans en l’An 2000 ”, déclarait le cinéaste Alfonso Cuaron au Festival Lumière 2023. L’admiration du réalisateur de Gravity pour Alain Tanner, le cinéaste suisse décédé en 2022, est telle qu’il a prénommé son fils Jonas. Cette semaine, il revient en France, et particulièrement au Paris Cinéma Club, pour une série de séances événement où il présentera à la fois ses films et ceux de son confrère helvète. Ne manquez pas la présentation par Alfonso Cuarón des Fils de L’homme, ce thriller futuriste qui questionne dans une ambiance de chaos notre rapport à la résilience ou l’immigration.

Les frères Lumière nous en mettent plein la vue

Il faut faire l’expérience en salles de ces vues Lumière qu’il y a 130 ans, les Frères Lumière inventaient. Mise en scène, travelling, comédie, drame: tout le cinéma est déjà là sous nos yeux. Dans Lumière, l’aventure continue, Thierry Frémaux propose une centaine de films inédits aux compositions extraordinaires. Précipitez-vous au cinéma pour vous retrouver dans la foule du début du siècle au milieu des Parisiens, des Vénitiens, des Japonais.

A Paris, la Galerie cinéma présente l’exposition Un Monde Lumière, une trentaine de tirages photographiques puisés dans les films Lumière. Le directeur de l’Institut Lumière à Lyon a notamment reproduit la programmation de la première séance de cinéma payante, le 28 décembre 1895. A voir, jusqu’au 19 avril à la Galerie Cinéma Aet pendant l’été à la galerie du Premier-film à Lyon.

Alice Winocour, cinéaste du mystère

Pour clôturer son très beau cycle “Elles sont là pour rester” consacré aux femmes cinéastes aujourd’hui en France, le Forum des Images met à l’honneur Alice Winocour. La réalisatrice de Revoir Paris donnera notamment une masterclass le samedi 5 avril à 18h30, animée par Nathalie Chifflet, présidente du Syndicat Français de la Critique de Cinéma. Tarif spécial : 4€. Gratuit pour les détenteur·rices de la carte Forum Illimité.

Etre au coeur du cinéma de demain

Depuis six ans, l’incontournable magazine en ligne Format court propose un festival où se retrouvent plus de 80 professionnels autour d’une compétition de films prometteurs et des séances événement. Parrain engagé de cette 6e édition, le comédien et metteur en scène Vincent Macaigne ouvrira le Festival le mercredi 2 avril, à 18h30 avec son propre court – Ce qu’il restera de nous – suivi de Un monde sans femmes de Guillaume Brac. Au programme également, un hommage à David Lynch, présentée par Marcos Uzal, rédacteur en chef des Cahiers du Cinéma, avec une sélection de courts allant de ses premiers films – The Alphabet (1968), The Grandmother (1970) – à ces expérimentations esthétiques plus récentes. Boris Lojkine, réalisateur de L’Histoire de Souleymane, inaugurera, quant à lui, la toute première Master Class du Festival Format Court. La soirée de clôture, avec l’annonce du palmarès en présence des jurys et des lauréats, le dimanche 06 avril à 19h, est en entrée libre. Le 6e festival Format Court se tiendra du 2 au 6 avril 2025, au Studio des Ursulines (Paris, 5e).

Voir des films au cinéma? Et si on faisait plus que ça!

Partout, des initiatives fleurissent pour faire de la salle de cinéma un lieu d’expériences et de rencontres. Alors, allons au cinéma et profitons-en pour :

• Allaiter : Plus besoin de faire garder son nouveau-né pour aller au cinéma. Plusieurs salles proposent des séances de cinéma où les bébés sont les bienvenus. La lumière est tamisée, le son est adapté, et une table à langer est même disponible. l’Entrepôt, le mardi après-midi, propose un ciné-bébé. Le 1er avril à 14h45, on pourra découvrir l’Attachement, film bouleversant de Carine Tardieu avec Valeria Bruni-Tedeschi et Pio Marmaï. Le Majestic Bastille organise des séances bébé-bienvenue tous les mois; la prochaine le 17 avril à 11h, pour le très réussi Mikado de Baya Kasmi interprété par Vimala Pons et Felix Moati.

• Perfectionner son italien : Chaque année, le festival Italissimo met en avant la culture italienne à travers des rencontres avec des grands écrivains. Cependant, le cinéma n’est pas pour autant oublié avec des avant-premières d’inédits. Parmi les films à l’honneur, deux seront projetés en présence de leurs réalisateurs : Atlantide de Yuri Ancarani le 1er avril à 20h au Majestic Bastille, et Fiore Mio de Paolo Cognetti le 6 avril à 11h au cinéma du Panthéon.

• Chanter : Passionnée de comédies musicales, Natacha Campana s’est donné le défi de faire chanter les salles de cinéma en crant un ciné-karaoké. Inspiré du Sing-Along en Angleterre, l’Écran Pop projette depuis 2017 dans toute la France, des séances de cinéma où l’ambiance est autant dans la salle que sur l’écran ! Prochainement, vous pourrez faire danser bébé Dirty Dancing le 10 avril au Pathé Bellecour à Lyon, , ou vous lancer dans un pas de deux sur les hauteurs d’Hollywood avec La La Land le 16 mai, au Grand Rex à Paris.

• Tricoter : La nouvelle mode du crochet s’invite dans les salles obscures. Tricoter au cinéma est maintenant possible grâce au Studio des Ursulines et au Club Crochet Tricot Paris qui inventent les ciné-mailles. Au programme : rencontres et création dans une salle de cinéma cosy, pour mêler films cultes et art de la maille. Les prochaines séances auront lieu les lundi 14, mercredi 16, jeudi 17 et vendredi 18 avril pour une session tricot devant Retour vers le futur.